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A  作者: 蕤
Chapitre 5 - Ma confiance
9/41

Ma confiance - Partie 1

Si je n’avais pas été capable de répondre aux sentiments de mon amoureuse dans un sens ou dans l’autre, j’y avais été sensible.

Je comprenais à minima que c’était d’une importance colossale pour elle.


Au moins, la surprise n’avait pas déprécié ni mes sentiments ni ma confiance pour elle. Il était hors de question de la rejeter désormais. Je l’appréciais et l’aimais déjà trop pour cela.

Répondre à son amour était en revanche trop tôt, trop adulte pour moi.


J’étais moins inquiète qu’elle sur notre séparation de l’été, étrangement. Je lui ai dit que je n’avais pas peur. Elle avait peur que je m’éloigne. Elle avait peur de me perdre maintenant. Elle me le dit clairement.

Je la rassurais comme je le pouvais. Je n’avais rien de précieux à lui offrir en garantie de notre réunion pour faire preuve de confiance.


J’ai finis par l’embrasser pour lui signifier cette idée. J’éprouvais encore peu de choses au travers de ce genre de contact, mais je l’avais fait pour elle. Dans un parc sur le chemin de chez elle, le jour de la séparation provisoire. Elle avait encore tellement peur et mes mots ne l’atteignaient presque plus.


J’étais assise à côté d’elle et finis par avoir cette idée. J’ai doucement saisi son visage et je l’ai embrassée. Elle avait l’air terriblement surprise.

Je lui promettais alors de la retrouver. Je lui demandais de ne pas cesser d’espérer et d’arriver à garder confiance en moi.

Elle acquiesçait machinalement, probablement temporairement incapable de réfléchir.


Le baiser lui avait fait beaucoup plus d’effet qu’à moi.

Sur le moment de partir, elle me demanda si elle pouvait m’embrasser. J’acceptais. Elle ne se priva pas et m’empêcha de respirer durant quelques secondes étranges. Il restait un peu de sa chaleur sur mes lèvres ensuite.


Elle m’assura qu’elle allait tenir bon. Moi j’avais assez confiance.


~


L’été commença avec ma discussion pour négocier un nouveau contrat de travail.

L’étrange type intéressé par ma mère voulait plutôt me voir faire du service cet été. J’avais bien grandie il disait. Mon potentiel était désormais probablement meilleur en relationnel avec les clients qu’en manutention il disait.


Cela me laissait de marbre venant de cette personne là.

SI cela était venu de ma mère, cela m’aurait fait bizarre. SI cela était venu de mon amoureuse, peut-être que la flatterie m’aurait touchée. La subjectivité de la communication est choquante. Les mots signifient si peu.


Je refusais. Je voulais travailler le matin ou le soir, pas la journée.

Je négociais un contrat moins intéressant et moins payé, mais plus judicieux certainement. Il tenait à ce que j’accueille un minimum les clients, pour me forcer à me vêtir plus légèrement.

D’autres arguments sur l’utilité des compétences relationnelles passèrent mieux mais je ne l’écoutais pas. J’acquiesçais mais refusais les offres me déplaisant, quitte à tout perdre.

Finalement je concédais juste de faire l’ouverture d’un magasin dont le responsable peinait à s’occuper.


Nous fûmes enfin d’accord. Un rythme plus tranquille pour moi, un peu de mise en avant de ma personne pour lui.


J’arrivais à la fin de la nuit. J’aidais au déchargement, au rangement et à la mise en rayon. Enfin je terminais en entrant dans un magasin qui ne m’appartenait pas, pour l’ouvrir et préparer la venue de son vendeur et des clients.

J’ouvrais les portes, j’allumais les lumières, mettais en route quelques appareils et vérifiais le fond de caisse.


Très rarement, un client arrivait si tôt à l’ouverture. J’essayer de sourire sans conviction. J’essayais de les servir si je le pouvais et j’encaissais même occasionnellement quelques achats.

Je nettoyais le magasin et ses produits normalement en attendant le vendeur du matin, souvent en retard en fait.


Un jour ma nouvelle amie passa par hasard. Elle était agréablement surprise de me croiser là. Nous discutâmes un peu. Elle me parla de ses nouveaux amis. Moi je lui parlais un peu de mon amoureuse sans expliciter tout de suite ses sentiments.


Elle n’était pas surprise que nous nous soyons rapprochées. Elle me raconta un secret.

Notre premier contact à toutes avait eu lieu sur l’impulsion de mon amoureuse. Celle-ci avait demandé à l’époque à son amie de l’aider à s’approcher de moi.

Parfois je l’avais suspecté.

Pensant pouvoir lui faire confiance, je lui fis part de ses sentiments pour moi. Elle eut l’air étonnée et me demanda d’abord si c’était vrai, et ensuite ce que j’en pensais.


Je lui expliquais que je n’avais pas d’idée de la réponse que je donnerais au final, je n’étais encore pas décidée. Je réfléchissais.

Elle me demanda avec une pointe de dégoût si je n’envisageais tout de même pas d’être d’accord.


J’ai eu un peu de crainte au-delà de la surprise. J’eu le sentiment de devoir à tout prix mentir, mais je n’y arrivais pas. Elle était une amie. Je lui donnais une réponse neutre et évasive.

Elle devait repartir mais posa ses mains sur mes épaules pour me donner un avertissement sérieux. Elle m’assura que je ne devais pas le faire.


Je me demandais pourquoi sans comprendre, et n’y accordais plus trop d’attention par la suite. J’oubliais même cette rencontre peu de temps après.


L’été passa sans incident. Je gagnais un peu d’argent. Presque rien. Mon argent de poche, guère plus.

Je commençais à m’impatienter de retrouver mon amoureuse malgré moi.

Cette excitation était une émotion nouvelle.

J’espérais la revoir. C’était peut-être bien un premier signe que mes sentiments pour elle évoluaient dans la même direction.

En tout cas quelque chose se réchauffait en moi. Je voulais vraiment la revoir.


Le jour arriva et nous nous retrouvâmes. D’abord un peu gênées et intimidées, mais cela s’adoucit rapidement. Nous n’avions pas vraiment changées cette fois. Elle fut heureuse d’apprendre que l’attente avait été un désagrément partagé, qu’elle m’avait manquée.


Nous entrâmes pour cette dernière année de lycée avec de beaux espoirs.


La différence principale cette année-là était que nos sentiments l’une pour l’autre étaient déclarés.

Nous savions ce que l’autre pensait plus facilement, et nous imaginions la même chose en voyant les couples se bécoter dans le lycée. Elle rougissait très légèrement. Je restais généralement impassible, sans en penser moins.


Cela m’apparaissait comme un doux rêve sur le point de se réaliser ; pouvoir faire confiance à quelqu’un au point d’apprécier être touchée par cette personne. Voir même avoir envie de ces contacts.

Cela semblait tellement naturel, mais en regardant derrière moi, je ne trouvais que de la violence, du mépris, de la peur et de la souffrance.

Devant moi, m’attendait quelqu’un qui me faisait espérer bien mieux que tout ça. Quelqu’un qui ne serait finalement jamais agressive car elle avait la même gentillesse que moi. Et quelqu’un qui ne m’abandonnerait jamais après m’avoir mise enceinte, et pas seulement pour la raison évidente qui n’en restait pas moins valable.

Malgré son âge de tous les romantismes, elle n’avait pas été aveuglée au point de me promettre ou demander n’importe quoi, et elle avait été terriblement patiente envers moi. Tant pour m’approcher que pour m’attendre si je décidais d’aller vers elle.


Pourquoi aurais-je refusé ? Même la plus fondamentale et primales des raisons pour cela, la peur, ne trouvait plus de support d’actualité pour exister.

Avais-je été assez intelligente ? Je voulais le croire.

Et pour une fois que des sentiments affectueux un peu plus forts naissaient en moi, je voulais les voir aller et s’exprimer.


Je lui racontais cela assez rapidement. Que j’étais d’accord et que mes sentiments amoureux pour elle commençaient à pousser.

Elle était aux anges. Je n’avais jamais vu quelqu’un pleurer de joie auparavant.

Mon cœur me serra ce moment là. J’avais de l’empathie sincère, cela me faisait plaisir de la rendre heureuse.


~


J’étais encore jeune et bizarre, mais ni impulsive ni idéaliste. Beaucoup de choses m’échappaient encore mais je me sentais aussi prête que je pouvais l’être pour les rencontrer.


Un de ces soirs à la bibliothèque délabrée, je lui demandais de m’expliquer son homosexualité. Elle était un peu étonnée mais m’expliqua assez simplement que ses rêves et rêveries étaient habités par des femmes. C’était à peu près tout pour résumer. Elle s’était toujours sentie plus émoustillée à la vue ou au contact de femmes plutôt que d’hommes. Elle ne l’avait jamais avoué par contre, pas même à ses parents ou grands parents.


Elle avait déjà embrassé une autre fille avant moi mais elles s’étaient quittées. Les parents de l’autre fille l’avaient apparemment sut et très mal prit. Mon amour n’avait jamais osé en parler avant ce jour.

Je lui tenais la main pour la rassurer et la laissait parler de ses tristes ou lourds souvenirs.


Moi je lui avais tapé dans l’œil avant qu’elle me voie abandonner un sac de déchets et quitter la bibliothèque. Elle me dit en plaisantant que j’avais eue l’air d’une tueuse froide la première fois qu’elle m’avait vue. Ma mine renfrognée, ma coiffure désintéressée et mes habits sobres me donnaient l’air d’une prisonnière qui n’avait pas choisie d’être là et était prête à suriner ceux qui m’approcheraient, pour survivre seule.

Autant dire que je l’avais effrayée avec mon attitude glaciale et renfermée. Une prisonnière. Je n’avais pas utilisé ce terme, mais l’image qu’elle avait eue de moi l’avait poussée à réutiliser ce terme pour la décrire. Une image avec une certaine sévérité, et un peu de vérité aussi.


Ensuite elle m’avait vue en souffrance dans un coin et avait commencé à comprendre qui j’étais. Ensuite sa curiosité l’amena à la bibliothèque. Là, je commençais à l’attirer.

Enfin elle m’entendit parler.


Contrairement à moi, elle n’avait jamais réfléchit aux critères requis pour s’approcher de quelqu’un consciemment. Elle s’était laissée porter par ses impressions et instincts en toute honnêteté.

Chaque nouvelle chose découverte à mon sujet l’avait caressée de façon séduisante à ses yeux.

J’avais retenu son attention, attendri sa pitié, puis causé son admiration et d’autres sentiments tour à tour. Plus elle s’était rapprochée et plus de nouvelles choses s’étaient rajoutées et construites, au point que son amour pour moi en émerge comme le fruit d’un tout. Elle en était heureuse.

Son bonheur me faisait aussi sourire.


Le temps se mit à flotter.


L’année passa vite car elle se passait avec une routine plutôt facile et plaisante pour nous deux.


Elle ne cherchait pas à me toucher excessivement, même si elle ne me cacha pas ses désirs charnels. Nous tenir la main et quelques baisers occasionnels me suffisaient pour l’instant. Moi je n’étais pas prête à dévoiler mon sexe, pas encore.


Nous avons réfléchit ensemble à ce que nous allions faire après le lycée. Je pouvais très bien continuer de mentir sur mon âge pour tenter des études supérieures, mais en revanche leur coût rendait cette idée pratiquement impossible pour moi.

Mon amour était soutenue par sa famille et pourrait certainement le faire.

Moi j’envisageais plutôt de commencer à travailler.


J’en parlais tout de même à ma mère un jour. Elle vieillissait bien vite.

Je la retrouvais au dîner, tandis qu’elle fumait en regardant dehors.

Nos dernières entrevues avaient été plutôt houleuses. J’hésitais sur la manière de l’aborder.


Elle ne répondit que par des haussements d’épaules à mes questions.

Je lui demandais finalement ce qu’elle voudrait que je fasse après le lycée.

Elle inspira dans sa cigarette le temps d’une réflexion, puis me répondit sur un ton las et sans me regarder de faire ce que je voulais.


J’avais mal au cœur. Elle me causait beaucoup de peine.

Quand je partirai, je lui laisserai un paquet de cigarettes entouré d’un ruban.


J’ai sangloté un peu cette nuit. Ma mère était comme morte. Je ne l’avais jamais vraiment eue, mais désormais j’avais le sentiment de l’avoir perdue pour de bon.


Je lui laisserai des cigarettes sur la table en partant comme on laisse des fleurs sur la tombe de quelqu’un disparu en mer.


~


Mon amour avait prévue des études courtes dans le centre de la ville voisine. Elle espérait que je l’accompagne, quoi que je décide de faire. Partir avec elle sans me retourner me convenait.


Elle commençait à chercher un logement pour nous et moi ce que je pourrais faire, que ce soit un travail ou des études pas trop chères.


Aux deux tiers de l’année, la directrice du lycée m’invita à venir la voir dans son bureau.

Elle voulait que j’aide un nouveau responsable à gérer la bibliothèque.

Quelque chose m’échappait.


Je lui demandais pourquoi maintenant particulièrement. Elle s’énerva. Je l’avais vexée encore une fois.

Ah oui, il fallait la rassurer concernant les règlements je me suis souvenue... Les règles... Un contrôle prochain peut-être ? Quelques choses se connectaient et je commençais à déduire autre chose.



Je pris une mine conciliante et la coupais dans sa vaine diatribe.

Je m’excusais poliment, l’assurant que je n’avais pas voulue la vexer par ma maladresse et que j’étais toujours volontaire pour aider à la bibliothèque, très volontiers. J’étais juste curieuse quant aux nouvelles circonstances qui semblaient avoir eu lieu ces derniers temps.

Elle se calma un peu. Elle ne me justifia rien.

Nous discutâmes alors des tâches qu’elle voulait voir accomplies et de mes responsabilités.


Quelque chose m’inquiétait. J’étais de plus en plus mal à l’aise, et pas que du stress de la discussion.

Cela commençait à me donner le sentiment d’un piège qui s’ouvrait autour de moi.

Et de l’autre côté, si je refusais de devenir un probable bouc émissaire, il n’était pas impossible qu’elle me le fasse payer autrement sur mon diplôme de fin d’études.


Je me sentais piégée et je commençais à avoir peur. Elle voulait effectivement me forcer à prendre des responsabilités bizarres, notamment sur les emprunts et bon retours des livres. Je commençais à soupçonner que les derniers inventaires avaient eu un peu trop de pertes.


Heureusement pour moi, je ne pouvais pas être directement responsable de ce genre de matériel en tant que bénévole membre d’un club hypothétique. Je lui exposais.

Elle fit mine de se rappeler de ce détail et répétait oui plusieurs fois.


Je ne pouvais être qu’assistante pour l’employé responsable officiel de la bibliothèque, et j’étais prête à collaborer pleinement avec cette personne bien entendu.


Elle restait impassible, mais je m’en sortais de peu. Je lui aurais éclaté le crâne si j’en avais été capable, de panique et de colère. Cette bête vicieuse venait de tenter de me piéger dangereusement en faisant mine de m’accorder plus que ce que j’avais toujours désiré.

Dangereuse. Manipulatrice. J’étais peut-être terrifiée et en panique, mais je n’appréciais certainement pas être celle sur qui elle était prête à se décharger d’erreurs passées. Elle mettait sa morale en veille pour gagner un peu de sérénité, pour gagner quelque chose à mes dépends sans aucune pitié.


Heureusement pour moi, les règlements qui m’avaient freinée m’aidaient aussi à me protéger cette fois.

Elle pestait, mais elle s’écrasait sur elle-même, son pari sur mon ignorance naïve ayant échoué.

Nous nous mîmes d’accord sur quelque chose qui n’était qu’un accord tacite pour que j’aide simplement à ranger la bibliothèque et aide le nouveau responsable à faire son travail. Rien de contraignant, mais la face gardée pour toutes les deux.


Je ressortais de son bureau et fermais la porte.

Mon amour m’attendait un peu après. Elle vit que j’étais bizarrement tendue et pâle.

Plutôt qu’une joie d’avoir gagné, un énorme soupir m’échappa. J’avais réussi à m’échapper, à me sortir de quelque chose qui s’était révélé extrêmement dangereux.


Je tremblais encore terriblement. Je soupirais de nouveau et reprenais mon souffle en marchant. Je venais de m’en sortir face à un prédateur de cette société humaine. L’expérience avait été éprouvante pour moi.

Mon amour me prit la main et me réconforta. Sa façon de me prendre la main à ce moment en silence me rappela ma petite amie qui m’avait soutenue gentiment dans la douleur.

Je la remerciais et lui racontais cela. Je lui parlais ensuite de ce qu’il s’était passé. Elle était heureuse que j’aie gagné, mais la terreur passée me faisait encore trembler.


Elle se serra contre moi et me prit le bras pour me réconforter. Ma tension s’apaisa doucement.


Bientôt je rencontrais le nouveau bibliothécaire intérimaire. Une dame entre deux âges qui faisait le voyage chaque jour depuis un autre établissement pour s’occuper de ce travail à temps partiel.

Elle n’était pas ravie de voir la bibliothèque dans un tel état. La poussière avait commencée à s’accumuler depuis le temps.


Elle était à peine au courant de mon aide. Nous en discutâmes et elle était ouverte à l’idée. Elle appréciait ma bonne volonté et l’acceptait volontiers. C’était une nouveauté pas désagréable.

Mon amour m’aidait parfois un peu le soir, mais en général préférait travailler et parler avec moi. Nous étions seules et parlions à voix haute comme si nous étions enfin chez nous.

Je rangeais et triais tout. Je nettoyais aussi.


Nous étions de bonne humeur. Un soir, nous jouions et je m’étais assise sur la chaise du bureau. Je rangeais un peu le désordre qui se trouvait encore là.

Mon amour s’amusait beaucoup de me voir à l’aise comme si j’étais effectivement à ma place là, derrière un grand bureau.


J’avais voulue être politicienne, mais bibliothécaire pouvait aussi être bien. Mais au fond de moi, je n’étais pas certaine que cela me conviendrait. J’étais hésitante.

La nuit tombait. La responsable était en retard ce soir là pour fermer.

Mon amour vint s’asseoir avec moi sur la chaise et commençait à me câliner quand elle arriva.

Nous avons sursauté et nous nous sommes séparées aussitôt.

La dame fit une moue bizarre en entrant puis s’excusa. Nous retenions difficilement un rire qui finit par la faire sourire aussi.

Elle me remercia d’avoir attendu et éteignit les lumières pendant que nous sortions.


Je discutais un peu avec elle de son métier un autre soir.

Elle me renseigna sur les études et concours à faire, même si ce n’était plus tout jeune pour elle.

Je pouvais essayer quelque chose comme ça à la ville voisine l’an prochain.


~


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